Eathworm Jim [Megadrive]

Si vous aimez Alladin sur Megadrive, vous allez surement aimer ce jeu également, puisque co-produit par le même concepteur que Alladin notamment, à savoir David Perry.
En résumé, vous êtes un ver de terre, enfilé dans une combinaison de spationautes et vous allez parcourir plusieurs planètes différentes en éliminant monstres et boss avec un pistolet laser. Un jeu de plate-forme classique en quelque sorte, on saute et on tue des ennemis, cependant il ne s'agit pas d'un jeu de plateforme dans lequel on avance bêtement, ici les niveaux sont très grand et nécessitent de faire pas mal de chemin pour parvenir au boss final de chaque planètes.


Les boss sont en général assez délirants, tous comme l'est le jeu en lui même. Les mimiques de Jim sont marrantes, l'univers en lui même porte à sourire et le jeu en lui même est vraiment fun, sans être trop dur et avec une difficulté croissante (bien que le monde sous-marin risque de vous faire hurler, la suite se calme un peu).


Oui, on peut utiliser sa tête comme un fouet pour attaquer ou déplacer des objets...

Graphiquement maintenant, ce jeu est vraiment très beau. Les animations sont très fluides, le jeu est coloré et vraiment bien réussi et la qualité globale du jeu est vraiment très impressionnante, rajoutez à ceci des musiques qui, ma foi, sont plutôt pas mal (rappelons nous que nous sommes sur Megadrive quand même) et vous obtenez un jeu donc le cachet général ne peut que plaire.
Les phases de déplacement, d'une planète à une autre, sont en réalité une espèce de course utilisant une pseudo-3D du plus bel effet qui change le style de jeu entre chaque niveau ce qui permet de se reposer un peu entre chaque monde... ou pas, quand on voit la difficulté de ces phases de déplacements augmenter également.




Graphismes, musique, humour, jouabilité, difficulté, durée de vie, tout y est pour permettre plusieurs heures d'amusements sur ce jeu qui, je précise, comprend 3 modes de difficultés; n'hésitez donc pas à vous y lancer car ce jeu vaut vraiment le détour.
Parmi les quelques points noir, notons l'absence totale de mots de passes ce qui vous oblige à recommencer du début à chaque nouvelle partie ou à chaque Game Over (heureusement, si les vies sont assez dur à trouver, les continues sont assez simple à obtenir sur les parcours de déplacement entre planètes).
La difficulté, si elle n'est pas constante, peut également vous rebuter à certains moment, le passage sous-marin étant considérablement dur alors que le reste du niveau, et le boss surtout, sont ridiculement simple. Prenez votre courage à deux mains dans ces niveaux, alternant le facile et le très dur, mais en général l'envie de continuer vous poussera à recommencer si vous vous prenez vraiment au jeu.


No comment...

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